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AUTRES  ÉNIGMES
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  • La branche BLOUET descend d'une demoiselle Marie Adélaïde BLOUET qui abandonna à la naissance son fils Isidore en mars 1830 à la maison d'accouchement du XIIe arrondissement de Paris. L'enfant fut mis en pension à la campagne, dans une famille PETEREAU d'Authon, par l'Assistance Publique, et lorsqu'à sa majorité on lui proposa de lui dévoiler ses origines, il refusa énergiquement en disant : "Puisque ma mère n'a pas voulu prendre soin de moi quand j'étais enfant, je ne veux pas avoir à prendre soin d'elle lorsqu'elle sera vieille !" 
    Pendant un siècle et demi, personne ne souhaita transgresser cette décision du "père Sidore" (prononcez  "Zidore" !), jusqu'à ce que ma fille adhère au club de généalogie de son collège... puis me passe le flambeau quand elle s'intéressa à autre chose.
    Que faisait Marie Adélaïde BLOUET à Paris ? Sur l'acte de naissance d'Isidore, elle est dite "domestique, âgée de vingt ans, née à ROUVRES (Eure et Loir) y demeurant".
    Ses parents l'avaient-ils éloignée pour la fin de sa grossesse, ou bien était-elle domestique à Paris ? Qu'est-elle devenue par la suite ? S'est-elle mariée et a-t-elle eu d'autres enfants ? Où et quand est-elle morte ?
    Mise à jour du 13.02.2007 : Grâce à la numérisation des registres paroissiaux et d'état civil d'Eure-et-Loir, le mystère est résolu, du moins en ce qui concerne son décès. En effet, elle est décédée le 3 juillet 1832 à Rouvres, et il est fort probable que ce soit le choléra qui l'ait emportée, comme sa mère, Geneviève Charpentier (décédée le 19 juin 1832) et son frère Isidor (décédé le 20 juin 1932). Il semble qu'elle soit restée célibataire.
  • Autre branche à énigme, car illégitime malgré les apparences : Alphonse GAGNIER n'a rencontré ma grand-mère Germaine BEAUCHAMPS qu'après la guerre, et ne l'a épousée qu'en février 1922 alors que mon père était né en mai 1915... exactement 9 mois (à 3 jours près !) après la déclaration de guerre d'août 1914. De là à imaginer qu'il fut conçu lors des adieux d'un jeune soldat de Houssay mobilisé et que ce dernier fut tué dès les premiers mois de guerre, il n'y a bien sûr qu'une rumeur... et le silence obstiné de ma grand-mère sur l'identité du coupable malgré la réprobation sourde dont elle fut l'objet tout au long de sa vie.
    En tous cas, il n'est parvenu aucune information jusqu'à moi...

    Peut-être irai-je un jour éplucher le monument aux morts de Houssay, mais je doute qu'on puisse retrouver la moindre trace d'une telle idylle ! D'où mon choix de remonter plutôt l'ascendance d'Alphonse GAGNIER qui, en tout état de cause, fut pour moi un grand-père adorable.
    Mise à jour du 01.10.1999 : Grâce à des lettres et des cartes postales échangées entre ma grand­mère et l'une de ses amies, dans les premiers mois de la guerre 1914/18, j'ai eu récemment la confirmation de quelque chose que je soupçonnais depuis longtemps.
    Ce prénom d'Armand donné à mon père me semblait curieux, puisqu'aucun ascendant ni oncle ni proche ne le portait (alors que ses deux autres prénoms sont assez courants dans cette famille), et j'avais bien pensé qu'il pouvait s'agir du prénom de son père géniteur... Ce qui semble se confirmer.
Vous savez des choses que j'ignore ?... Dites vite !

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