Vers 1875/1880, la crise du phylloxera (invasion des vignobles par un puceron minuscule, qui s'attaque au bois et aux racines de la vigne) toucha cruellement le pays de Brive, bassin fertile au micro-climat agréable.
Cette catastrophe bouleversa les activités agricoles de nombreuses régions d'Europe et d'Afrique du Nord. Dans la plupart des régions où la vigne était pratiquement la monoculture, on replanta, à partir de 1885, en cépages greffés (greffe de cépages français, donnant un vin de qualité mais sensibles au parasite, sur plants américains, résistants, mais de qualité médiocre) ou même en cépages américains (dits plants directs) tout en cherchant des traitements efficaces.
Dans les régions où la vigne était très répandue, apportant des revenus annexes, mais associée dans une polyculture surtout vivrière, la crise provoqua un exode rural important, s'ajoutant à un phénomène déjà en marche depuis une ou deux décennies, l'attirance des jeunes vers des régions plus industrialisées.
C'est ce qui se produisit sur les coteaux du bassin de Brive, et la région se dépeupla de façon notable en quelques années. Par la suite, elle se reconvertira dans les arbres fruitiers, le tabac, le maraîchage, etc...
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Exode rural Carte des migrations internes en France, 1881 à 1911 : taux obtenus en divisant le solde migratoire total par la population de 1881. (d'après HISTOIRE DE LA FRANCE RURALE Tome 3 - De 1789 à 1914 - Georges Duby Armand Wallon) |